La Voix de sans voix pour les Droits de l’Homme (VSV), a dans une déclaration parvenue ce vendredi 21 mai à la rédaction de Koonexion.net, demandé au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, en sa qualité de magistrat suprême, de « garantir sans faille la sécurité de l’évêque Pascal Mukuna, sinon son transfèrement vers une résidence surveillée en attendant l’ouverture de son procès ».
Par la même occasion, cette structure de la société civile en appelle à « l’ouverture d’une enquête réellement indépendante sur l’insécurité dont fait l’objet l’évêque Pascal Mukuna dans sa cellule à la prison, afin que les auteurs, commanditaires et exécutants répondent de leurs actes conformément aux lois de la RDC », ajoute le communiqué de la VSV.
En effet, cet appel de la VSV intervient après le cri d’alarme lancé par l’évêque Pascal Mukuna selon lesquelles des personnes non autrement identifiées auraient tenté plusieurs fois, de forcer le mercredi 20 mai 2020 vers 2 heures du matin, la porte et la fenêtre de la cellule dans laquelle il est incarcéré « pour éventuellement lui faire du mal ou lui nuire ».
« Pour la VSV, ces informations de détresse ne font que renforcer les craintes et les inquiétudes soulevées dans son communiqué de presse n°013 publié samedi 16 mai 2020 sur la vie et la sécurité de l’évêque Pascal Mukuna au regard de ce qui était arrivé dans la même prison à l’archibishop Kutino Fernando de l’église Armée de Victoire », renchérit-on.
Accusé de « viol, menace de mort et détention illicite des documents » d’une parcelle, l’évêque Pascal Mukuna est depuis le 14 mai dernier en détention préventive dans la prison centrale de Makala. Le tribunal a prolongé pour 15 jours sa détention provisoire.
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