Traîtres, facilement manipulables et monnayables, des politiques à la quête d’un positionnement pour se servir et non servir le peuple, se retrouvent devant une équation à plusieurs inconnues.

Ces politiques éhontés, après s’être rendus compte de leur échec, osent remettre en question la qualité de la Cour constitutionnelle qui a donné raison aux vrais fondateurs du Regroupement. Quelle péroraison tonitruante !

Profitant du tohu-bohu qui a longtemps fragilisé le régime précédent, ils se sont confondus en dédoublant le regroupement, en tentant en vain d’enterrer la carrière politique de l’Autorité morale, le Sénateur Modeste BAHATI et en portant des fausses allégations touchant à son honorabilité. Messieurs et mesdames, l’actuel régime se veut être celui d’un État de droit.

Aujourd’hui, ils ont prouvé à la face du monde qu’ils n’étaient pas ce qu’ils prétendaient être malgré leur titre. Naguère, ils juraient fidélité au credo de l’AFDC-A et aujourd’hui, ils réclament sans aucun droit après s’être rebellés le nom du regroupement. La cupidité est la racine de tous les maux.

Rien ne paraît aussi nouveau sous le soleil. L’expérience démontre que certains politiques n’arrivent pas à concilier la parole aux actes. Cette absence criante du pragmatisme a fait, fait et continuera de faire noyer plusieurs politiques. Pour preuve, les agitations constatées ça et là après l’arrêt de la Cour constitutionnelle en sont une parfaite illustration.

Prêts à perdre leur mandat, ils se consolent en se disant qu’ils ont une assise populaire et espèrent revenir avec force en 2023. Sapristi ! quel discours tiendront-ils encore à la base ? Ont-ils oublié qu’un discours politique ne réussit que quand il est appuyé d’un passé positif de son énonciateur ?

Ces frondeurs dont la plupart sont passés par l’école bahatiste et soutenus par la main bénie de l’honorable Sénateur Modeste BAHATI, regrettent secrètement leurs agissements. Comme César à Brutus, Bahati aux dissidents, ne peut que regretter : « tu quoque mi fili (Brutus) ? « Et toi aussi mon fils, (Brutus) ? ».

Hélas! La justice a tranché. Le Sénateur Modeste Bahati ne pourrait plus être éternellement leurs marchepieds.

Camarade Samuel Matondo

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