Le dossier de l’ancien désormais Directeur de cabinet du chef de l’Etat Vital Kamerhe, continue de provoquer un déferlement de réactions dans la classe politique congolaise.

Si certains soutiennent mordicus la justice du pays dans sa démarche, torrent d’indignation n’en reste pas moins palpable chez d’autres.

En détention préventive depuis plus de 4 semaines à la prison centrale de Makala, l’ex-président de l’Assemblée nationale y restera encore un peu plus en attendant la prochaine audience prévue le 25 mai après sa demande de mise en liberté provisoire rejetée.

Le Centre de Réflexion de la Lutte contre l’impunité par la voix de son coordonateur, Me Franck Kalolo estime que Vital Kamerhe ne peut bénéficier d’une liberté provisoire étant donné qu’il a non seulement laissé une brèche au tribunal en citant 9 de ses co-auteurs mais aussi parce qu’il n’a pas d’adresse fixe pour l’instant.

« Le tribunal a des moyens d’accepter la liberté provisoire ou au besoin de refuser la liberté provisoire. Et la liberté provisoire a des conditions qu’il faut remplir entre autres vous devez avoir une adresse fixe. Mais Monsieur Kamerhe n’a pas d’adresse fixe pour l’instant. Non seulement ça, c’est parce qu’il a donné une brèche au tribunal. Le fait pour lui de citer 9 autres co-auteurs, cela a donné encore la force au tribunal de ne plus lui accorder la liberté provisoire », a dit Me Franck Kalolo, coordonateur du Centre de Réflexion Juridique de la Lutte contre l’impunité dans une interview accordée mercredi 13 mai à Koonexion.net

Me Franck Kalolo dit par ailleurs faire confiance à la justice congolaise et espère que la vérité va coûte que coûte triompher.

Tendances