Les chefs de confessions religieuses ont, huit jours après la publication de l’ordonnance présidentielle désignant les membres du comité de gestion de fonds national de solidarité contre le covid-19, rendu public un communiqué de presse dans lequel ils jugent « incompatibles » à leur statut de chefs spirituels, « les modalités » de leur accompagnement dans cette structure.
Il s’agit surtout selon eux, « de leur implication directe au quotidien dans la gestion de fonds publics », ont-ils écrit dans le communiqué publié ce vendredi 01 mai.
« Après avoir scruté le texte [faisant allusion à l’ordonnance publiée par le Chef de l’État, ndlr], les Chefs de confessions religieuses, disposés à apporter leur contribution dans la lutte contre le covid-19, se sont rendus compte que les modalités de cet accompagnement telles que stipulées dans l’ordonnance s’avèrent incompatibles avec leur statut de chefs spirituels. Il s’agit surtout de leur implication directe dans la gestion au quotidien des fonds publics », lit-on dans ledit communiqué.
Pour lier l’utile à l’agréable, ces chefs de confessions religieuses qui disent avoir rencontré le Président de la République à cet effet, suggèrent la modification de cette ordonnance. Ce, en y ajoutant un conseil consultatif.
Ce dernier que les chefs de confessions religieuses acceptent de diriger, fera « régulièrement le suivi de la gestion du Fonds national de solidarité contre le Covid-19 et donnera ses avis au président de la République pour la bonne gestion des fonds et matériels récoltés », ajoutent-ils.
Il sied de rappeler que dans son ordonnance rendue publique le mercredi 22 avril dernier, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a désigné le Cardinal Fridolin Ambongo comme président du FNSCC, suivi d’André Bokundoa, président de l’ECC, comme vice-président de cette structure.
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