Le maire de la ville de Kasumbalesa, André Kapampa, était face aux chevaliers de la plume ce vendredi 17 avril 2020 dans le cadre d’un an depuis son accession à la tête de cette ville transfrontalière du Haut-Katanga.
D’entrée le jeu, André Kapampa a précisé aux journalistes [qu’il « n’est pas venu dressé un bilan. Il n’a pas été voté ni moins remplacé quelqu’un à la tête de cette ville, mais il est venu avec ma vision ».]
André Kapampa estime que depuis sa nomination la situation sécuritaire est alarmante depuis sa nomination à la tête de cette ville.
« Les hommes et les femmes ont été tués, violés, harcelés par des inciviques », a-t-il reconnu avant de demander une minute de silence en leur mémoire.
Par ailleurs, le maire de Kasumbalesa indexe « certains partis politiques sont un vecteur défavorisant de la maximisation des recettes » tout en déplorant les difficultés de son administration notamment dans la perception de toutes les taxes liées qui reviennent à la ville.
« Nous avons lancé 3 projets grâce à la redevance minière, mais aujourd’hui retenez que Kasumbalesa qui bénéficiait de 80 000$ le trimestre n’a plus que 52 000 $ », a-t-il indiqué.
Il faut noter que André Kapampa est le premier maire de la ville de Kasumbalesa.
Albert Leu





