Le président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie (CCD), Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a rencontré ce mercredi 26 février, le secrétaire général de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole, auprès de qui il a remis officiellement un appel à l’organisation « d’un dialogue inclusif ». Ce, pour résoudre, selon lui, la crise née des élections générales du 30 décembre 2018.

En effet, l’ancien membre du gouvernement Tshibala a lancé l’appel aux prélats catholiques, en vue de réunir les filles et fils de la République Démocratique du Congo autour d’une table pour trouver une issue à ladite crise, comme ça a été le cas en 2016.

Parmi les propositions faites par Lisanga Bonganga pour mettre fin à la crise, l’on note notamment que les réformes soient faites sur le plan politique, lesquelles permettront de mettre en place « des institutions véritablement crédibles et légitimes ».

Sur le plan économique, le coordonnateur du mouvement d’éveil de conscience congolais TELEMA prévoit également des réformes en vue de mettre un terme à la mauvaise gouvernance, aux pillages des ressources et à la corruption.

Pour sa part, l’abbé Donatien Nshole a rassuré qu’il transmettra le document lui remis aux évêques catholiques, qui se trouvent en session au Centre Caritas.

Il sied de rappeler que Lisanga Bonganga, qui a assumé les fonctions du ministre des relations avec le parlement dans le gouvernement Tshibala, a à l’aube de la publication du gouvernement Ilunkamba, déclaré que la RDC a désormais trois présidents de la République. « Un qui a été nommé et qui n’a aucun pouvoir, un autre qui a été élu et ancien président qui détient l’Imperium du pouvoir », avait-il déclaré.

Praise

Tendances