Au cours de la conférence de presse hebdomadaire tenu ce mercredi 12 février 2020 à Kinshasa, le porte-parole de Monusco, le lieutenant colonel Claude Raoul, a révélé que 40 rebelles ADF ont été appréhendés.
Selon lui, c’était le 09 février 2020 lors d’une opération militaire conjointe menée par les Forces Armées de la RDC (FARDC) et les Forces de la Mission Onusienne (MONUSCO) à Makeke, territoire de Mambasa, en Ituri.
A contrario, la Société Civile de Mangina ont rejeté les propos du responsable de la Monusco.
« Nous reconnaissons que la population de Makeke avait arrêté un suspect dans les après-midi du dimanche 9 février dernier. Malheureusement une représaille s’en est suivie sur les civils qui ont été fusillés et morts sur place, d’autres blessés« , a déclaré Freddy Mbayahi, vice président et porte-parole des forces vives de Mangina.
Pour la société civile, par « ce mensonge », la Monusco veut gagner la confiance de la population.
« Nous connaissons cette stratégie qui veut montrer à l’opinion publique que les casques bleus ont intervenus dans la protection des civils pendant que rien n’a été fait. Un exploit de cette ampleur ne pouvait pas nous laisser inanime et la population ne pouvait pas se déplacer en cascade tel qu’on constate maintenant« , a-t-il renchéri.
Les forces vives du groupement Bangole, territoire de Mambasa, ont elles aussi contredit l’annonce de la Monusco.
« Depuis que nous avons connus plusieurs tueries à Mambasa, nous n’avons jamais reçu une intervention de la part des éléments de la Monusco. Comment se fait-il que ces rebelles ADF n’étaient même pas présentés à la presse?« , s’est interrogé Kasereka Sivamwenda.
DoMat





