Début ce lundi 10 février de l’identification obligatoire de tous les conducteurs des taxi-motos exerçant dans la capitale. Ce, faisant suite à la décision prise il y a quelques jours par le gouvernement provincial, par l’entremise du ministre de transports, Honoré Mbokoso.

Cette identification qui se sera par nom, parking et numéro de châssis, sera opérationnelle dans chaque district de la ville, mais commence à Tshangu et dans le Mont-Amba. Chaque conducteur, communément appelé ‘’wewa’’, qui veut sillonner dans un seul district va débourser une somme de 20 $ pour une validité de 6 mois. Ceux désirant exercer dans toute la ville devront verser 500 $ pour la même période de 6 mois, ce que fustigent les « wewa ».

« Depuis que nous avons achevé nos études, nous ne travaillons pas, nous ne sommes pas engagés. Nous avons fourni d’énormes efforts pour acheter ces motos à 200 USD, qui nous permettent de nourrir nos ménages. Et le ministre nous demande 500 USD. Cela signifie que nos maisons n’auront plus à manger », a réagi un conducteur sur Radio Okapi.

D’après le ministre provincial des transports, cette mesure des autorités urbaines d’identification obligatoire des motards s’inscrit dans le cadre de lutter contre la criminalité et l’insécurité dans la ville de Kinshasa. Il pense par ailleurs que beaucoup de motocyclistes opèrent sans respect du code de la route, sans permis de conduire et la majorité avec des motos sans plaques d’immatriculation.

Il sied de rappeler que selon la décision du gouvernement provincial, seuls trois passagers (adultes), le conducteur inclus, sont autorisés à monter sur une moto, mais pas d’enfant.

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