Contre toute attente, le gouvernement local de l’Etat de Lagos, qui regorge près de 20 millions d’habitants et qui connait des embouteillages monstrueux, veut mettre fin au phénomène motos-taxis et « keke » (tricycles à moteur).
Selon les autorités locales, ladite décision qui entre en vigueur dès ce 1er février 2020, fait suite à des « chiffres effrayants » d’accidents mortels sur les routes, ont-elles annoncé lundi dernier sur Twitter.
« Le gouvernement de l’État de Lagos veut agir fort contre la menace des motos et des tricycles commerciaux », peut-on lire. Et d’ajouter : « Le manque de respect du code de la route par les chauffeurs d’okada (taxis-motos) et de keke (pousse-pousse) a entraîné des pertes de vies inutiles », peut-on lire sur leur compte officiel.
A noter que ces deux moyens de transport sont utilisés par des millions de personnes, pour la plupart les pauvres, et emploient des dizaines de milliers de jeunes non éduqués. En effet, malgré l’ouverture de quelques lignes de bus ces dernières années, les transports en commun restent peu développés voire totalement inexistants dans de nombreux quartiers.





