24 heures après la mort de deux civils tués à Mabasele, un quartier de la cité de Oïcha à Beni au Nord-Kivu, la société civile locale est montée au créneau.
Préoccupée par la situation, elle appelle les autorités militaires à collaborer avec la population.
»Il faut que les autorités militaires prennent en considération tout ce que la population est entrain de dire surtout quand il y a une incursion. Car, elle révèle beaucoup d’informations », a déclaré Lewis Saliboko, 1er rapporteur de la société civile de Beni.
Selon lui, ces présumés tueurs, porteurs d’armes à feu et habillés en tenue militaire, ont tiré des balles en l’air et ont terrorisé la population en allant jusqu’à sa recherche.
« Ce qui nous inquiète est que ce crime s’est déroulé à côté d’une position militaire et les assaillants ont opéré en toute quiétude. Ils ont même préparé la nourriture dans une cuisine où on a incendié une maison mais aucune réaction de l’armée régulière« , a-t-il fustigé.
Outre la mort de ces deux civils, on dénombre également 3 maisons incendiées et plus de 10 chèvres emportées par les présumés assaillants des ADF.
Une tragédie qui s’est produite quelques heures après les massacres de 9 autres civils à Kokola, une agglomération située à 18 Km de la commune d’Oïcha, toujours à Beni au Nord-Kivu.
DoMat





