« Alors que nous entamons notre 77e session, nous le faisons dans un monde caractérisé par des divisions géopolitiques croissantes et une incertitude prolongée », avait déclaré le diplomate hongrois Csaba Kőrösi, qui assume la présidence de cette session. Le nouveau Président de l’Assemblée générale a également soutenu que « le monde se tourne vers les Nations unies pour obtenir des réponses ». C’est justement dans cet optique que Félix Tshisekedi débarque à New York.
Le dirigeant congolais veut bénéficier davantage de la solidarité internationale pour résoudre l’épineuse question du M23. Ce mouvement, soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa et les experts des Nations unies, semble très difficile à battre militairement, d’après les propos d’Antonio Guterres qui a expliqué dimanche que l’arsenal militaire de la mission onusienne est inférieur à celui du M23.
Félix Tshisekedi veut obtenir une plus grande pression de la communauté internationale sur le Rwanda afin d’obtenir la libération de Bunagana occupé depuis trois mois. Le président congolais attend également des sanctions contre les dirigeants rwandais et ceux du M23.
Rappelons que son excellence Felix Antoine Tshisekedi n’est pas le seul à prendre la parole sur cette tribune, mais aussi, les présidents de plusieurs pays vont s’exprimer sur cette tribune de L’ONU.
Il sied de noter que dans ce cadre le président Félix Tshisekedi s’est fait accompagner par quelques membres du gouvernement mais aussi quelques cadres de son cabinet, ses conseillers. Le patron de la République démocratique du Congo n’est pas là que pour cette assemblée, mais aussi pour des réunions bilatérales et multilatérales.
Ruth Mesia
Koonexion 
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