La session ordinaire de mars « s’annonce très laborieuse au regard des matières inscrites dans l’avant-projet du calendrier » à l’Assemblée nationale.
Dans son speech à l’occasion de l’ouverture de la session de mars ce lundi 15 mars, le président de la chambre basse a indiqué que « les lois qui ont trait à l’organisation des élections, en l’occurrence la loi électorale et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale
électorale bénéficieront de la priorité dans leur examen. »
« Nous entendons prioritairement focaliser la présente session sur les réformes dans le domaine de la gouvernance électorale. Le temps des réformes, il faut le reconnaître, est souvent un moment à la fois exaltant, exigeant et diversement apprécié. Il en est ainsi, non seulement parce qu’elles bousculent les habitudes et les intérêts, mais aussi et surtout parce qu’il faut opérer des changements », a-t-il déclaré.

Pour Mboso, cette session sera pour les élus l’occasion de se mettre en face de leurs responsabilités en tant que mandataires du peuple dont les besoins sont immenses et légitimes, ce, en restant optimiste malgré le fait que certaines options de réforme envisagées dans la proposition de loi électorale impliquent nécessairement la révision de certaines dispositions constitutionnelles dont la procédure impose suffisamment de temps. »
Par ailleurs, Christophe Mboso invite les différentes parties prenantes qui interviennent à la désignation de la CENI à dépasser désormais leur égo afin de parvenir à désigner les animateurs dans le meilleur délai tout en tenant compte de la ‘rigueur des critères qualitatifs de formation, d’expertise et de moralité qu’imposent ces postes à pourvoir. »
« L’Assemblée nationale est totalement mobilisée pour accélérer l’entérinement de tous les membres, une fois désignés, afin que, jouant notre part de partition, nous parvenions à lever irrémédiablement cet obstacle majeur à la poursuite du processus électoral.
En effet, plus le remplacement des membres de la CENI traine, plus nous accumulons le retard, eu égard au temps qui court. Chacun doit en être conscient et assumer pleinement sa part de responsabilité.
Si les questions électorales demeurent prioritaires pour la présente session, leur examen ne nous dispense pas, pour autant, de focaliser notre attention à d’autres domaines de la vie nationale. Nos délibérations porteront, en effet, sur bien d’autres sujets en rapport avec les matières législatives et non législatives », a-t-il souligné.
Dieumerci Kalewu
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