Le Directeur Général de l’Office national d’identification de la population (ONIP), Richard Ilunga Ntumba, a révélé le budget de 350 millions de dollars sur 2 ans nécessaires pour le recensement général en République Démocratique du Congo.
« Il faut 350 millions de dollars américains pour un recensement général en RDC », a t-il annoncé.
Et de rassurer : »Si nous commençons maintenant, au plus tard en décembre 2022, nous avons le fichier général de la population. En gros, c’est 2 ans ».
Pour y arriver, explique t-il, « il faut d’abord lancer un appel d’offres des partenaires avec qui nous allons travailler, passer la commande des matériels avant qu’ils nous soient livrés, les déployer, installer les bureaux dans des provinces, recruter et former les agents ».
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) conditionne la tenue de prochaines élections au recensement de tous les Congolais. Son secrétaire général l’a déclaré dimanche dernier dans une matinée politique devant les combattants du parti présidentiel.
Cette déclaration était intervenue après que la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a demandé au gouvernement en gestation de tout mettre en œuvre pour organiser les élections dans les délais constitutionnels.

Du côté opposition politique, le coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, Martin Fayulu Madidi, met en garde contre un quelconque glissement des élections prévues en décembre 2023.
Il l’avait dit dans un point de presse tenu le jeudi 11 février 2021 à Kinshasa. L’homme s’oppose donc à toute tentative visant à repousser ce rendez-vous électoral, et insiste sur le respect du délai constitutionnel.
Pour éviter tout glissement du calendrier électoral, Corneille Nangaa, le président sortant de la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI) appelle à l’accélération du processus.
La Rédaction
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