Le procès sur l’assassinat de Rossy Tshimanga reprend demain mercredi 24 février devant le tribunal militaire de Garnison de Kinshasa Matete.
Cette annonce a été faite ce mardi 23 février par la famille de l’activiste pro-démocratie tué en 2018 au cours d’un point de presse tenu ce mardi à Kinshasa.
Selon Me Arsène Tshimanga, petit frère du défunt, la justice congolaise a répondu à leur requête deux jours avant la commémoration de l’assassinat de leur frère Rossy Tshimanga.
« Nous n’attendons pas le mois de février pour dénoncer. Nous faisons ce que nous pouvons mais c’est à l’administration de la justice de nous répondre. Elle a estimé de nous répondre deux jours avant la date où nous commémorons son assassinat. On ne peut que saisir cette opportunité pour réclamer que justice comme l’avons toujours souhaité… », a-t-il déclaré.
Me Arsène Tshimanga a appelé les défenseurs des droits humains et tous les Congolais à rester éveillés pour accompagner ce procès jusqu’à ce que le droit sera dit, tout en exhortant le magistrat instructeur et les juges de bien vouloir faire des lois du pays l’unique source qui va motiver leurs actions et leurs décisions judiciaires.
L’activiste pro-démocratie Rossy Mukendi a été tué par balle le 25 février 2018 lors d’une marche organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC), pour exiger le départ de l’ex-président de la République Joseph Kabila et la tenue des élections crédibles.
Dans les deux plaintes déposées à l’auditorat général des FARDC en juin et en septembre 2018, sa famille a traduit en justice notamment le général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, Pierrot Mwana Mputu, commissaire supérieur et Carine Lokeso, commissaire supérieure adjointe ainsi que le bourgmestre de la commune de Ngaba. Ces derniers ont été accusés de plusieurs griefs dont l’assassinat de R. Mukendi, association des malfaiteurs et recel des armes et effets du crime.
Dieumerci Kalewu
Votre commentaire