Suite à la criminalité urbaine qui a élu domicile dans la ville de Beni en province du Nord-Kivu, chaque nuit qui passe, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA, section de Beni organise une marche de contestation pour le jeudi prochain, demandant ainsi le départ des certains membres du comité urbain de sécurité.
Dans une déclaration rendue publique ce Mardi 02 Février 2020, ce mouvement veut le départ du colonel magistrat Kumbu Ngoma, auditeur de la garnison militaire de Beni-Butembo, le premier substitut du premier auditeur, le lieutenant Hubert Kabandani et du commissaire principal, colonel François Kabeya, commandant de le Police Nationale Congolaise (PNC), commissariat de la ville de Beni qui ont produit un faux rapport incriminant la LUCHA dans l’évasion de plus de 1300 détenus de la prison de Beni-Kangwayi l’année dernière.
« Nous projetons une conférence de presse ce mercredi 03 Février 2021 dans la salle des réunions du bureau de la société civile coordination urbaine de Beni à partir de 10 heures, juste pour éclairer l’opinion locale, nationale et internationale sur l’attaque de la prison Centrale de Beni Kangbayi et l’évasion de plus de 1300 détenus parmi les quels des terroristes ADF en date du 20/10/2020.
Cependant, cette activité sera suivie d’une marche pacifique ce jeudi 04 février 2021 pour exprimer notre désapprobation du rapport circonstancié du commandant de la PNC ville de Beni, adressé à monsieur le commissaire principal de la PNC du 19 Janvier 2021, dans lequel il colle à notre mouvement citoyen une qualification de force négative au même titre que les ADF pourtant reputé de non violent atravers le monde », peut-on lire dans cette déclaration.

C’est ainsi que, à travers cette manifestation la LUCHA exige également la suspension urgente de l’avocat général de la cour opérationnelle de beni, le magistrat colonnel Kumbu Ngoma et du 1èr substitut de l’auditeur, le Lt Hubert Kabandani et les placer devant la justice pour monnayage de la justice militaire à beni, des arrestations et détentions irrégulières de plus de 4 ans sans saisir le juge, l’extorsion et tant d’autres crimes.
La Rédaction
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