La zone de libre-échange continentale devra prendre plus de temps que prévu avant d’atteindre sa pleine effectivité suite à plusieurs contraintes, notamment : la bureaucratie, l’harmonisation des législations, l’amélioration des infrastructures, le protectionnisme bien ancré de certains membres…
Après des mois de retard causé par la pandémie mondiale de la Covid-19, les pays africains ont officiellement commencé à commercer dans le cadre de la nouvelle zone de libre-échange à l’échelle du continent ( Zlecaf).
La vision de la zone de libre-échange continentale africaine est de rassembler 1,3 milliard de personnes dans un bloc économique de 3,4 billions de dollars. Celle-ci sera la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce.
D’apres les bailleurs de fonds, ceux-ci affirment que la Zlecaf stimulera le commerce entre les voisins africains tout en permettant au continent de développer ses propres chaînes de valeur. Et selon la Banque mondiale, cette initiative pourrait permettre à des dizaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté d’ici 2035.
« Une nouvelle Afrique émerge avec un sentiment d’urgence et un objectif et une aspiration à devenir autonome », a déclaré le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, lors de la cérémonie de lancement en ligne organisée par l’Union africaine.
La Covid-19 a démontré que l’Afrique est trop dépendante de l’exportation de produits de base, trop dépendante des chaînes d’approvisionnement mondiales. Lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales sont perturbées, nous savons que l’Afrique est fortement impactée. Il faut que ça change.
Tous les pays africains, à l’exception de l’Érythrée, ont signé l’accord-cadre de la Zlecaf et 34 l’ont ratifié. Et selon certains expert, la mise en œuvre complète de l’accord devant prendre des années.
La Rédaction
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