C’est la descente aux enfers pour le Directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe condamné à 20 ans des travaux forcés et écroué à Makala.
En dépit de énième demande de sa mise en liberté provisoire par ses avocats, le président de l’UNC semble pour l’instant faire grise mine face à l’intransigeance de la justice congolaise, même si les pressions de la rue ne faiblissent pas. Une situation qui ne passera pas pour autant comme un hara-kiri même si l’ex-président de l’Assemblée nationale reste tout de même touché moralement. Ce qui explique d’ailleurs la dégradation de son état de santé, même si ses proches tentent de rassurer non sans précision, après que leur leader a été évacué dans un hôpital de la capitale pour des soins appropriés. Chétif, fragile pas peut-être moralement mais de toute évidence physiquement.
Pas toujours de liberté provisoire
En dépit de son état précaire de santé, Vital Kamerhe restera en prison. La chambre de conseil de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a rejeté pour la 9è fois sa demande de mise en liberté provisoire. Une énième tentative qui malheureusement échoue une fois encore. Notons que le procès en appel du Directeur de cabinet du chef de l’État est prévu pour le 18 septembre. Entre temps, l’UNC son parti annonce une nouvelle manifestation pacifique de soutien à son leader le vendredi 28 août prochain.
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