L’UNC, le parti cher à Vital Kamerhe, monte au créneau après le énième rejet de la demande de liberté provisoire de son leader, le directeur de cabinet du Chef de l’État.
Se confiant à Koonexion.net le vendredi 7 août dernier, Alain Madilu, le chargé adjoint d’implantation de l’UNC de la ville de Kinshasa, « exige que la justice congolaise quitte les mains noires ».
« Nous avons tous suivi le procès en appel et nous demandons aux juges de revoir le dossier de Monsieur Kamerhe afin de lui sortir de cette manigance politique », a-t-il déclaré.
Pour lui, aucune preuve ne justifie la raison de la condamnation de leur président national.
« Nous demandons sa libération parce que dans une République de conflit où nous sommes actuellement, il nous faut un pacificateur afin de retrouver le calme », estime-t-il.
Alain Madilu met en garde tous les détracteurs de l’alliance CACH à qui il promet un échec prévisible.
« Lorsque CACH avait commencé, il n’y avait pas certaines personnes que nous voyons aujourd’hui parmi nous, que nous identifions comme agent promoteur de la destruction de cette coalition.Nous leur disons que leur échec est prévisible », a-t-il renchéri.
Pour rappel, Vital Kamehre a été condamné à 20 ans de prison à l’issue du procès qui le liait à la partie civile pour détournement de fonds dans le programme 100 jours du Chef de l’État dans son volet maisons préfabriquées. Son dossier est à présent en appel.
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