Condamné à 20 ans des travaux forcés par la justice congolaise, Vital Kamerhe reste écroué à la prison centrale de Makala en attendant son procès en appel renvoyé finalement au 7 août. Si le Directeur de cabinet du chef de l’État continue à bénéficier du soutien inconditionnel des militants de son parti, l’UNC qui ont déclenché une série de manifestations à travers le pays dans le but d’exiger sa libération, l’ancien président de l’Assemblée nationale est loin de surcroît à faire grise mine depuis sa cellule à Makala.
Vital Kamerhe ne cesse de recevoir les visites aussi bien d’acteurs politiques que ceux de la société civile, question de le ragaillardir en dépit de sa condamnation. Le secrétaire général de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole a été le premier à ouvrir le bal pour une visite de « réconfort » jeudi au président de l’UNC. Une visite « polémique » mais détonatrice tout de même qui a frayé un chemin à d’autres. Le coordonnateur du Front Commun pour le Congo, Néhémie Mwilanya a lui aussi rendu visite dimanche, à Vital Kamerhe. Selon ce cadre de la plateforme politique dirigée par Joseph Kabila, sa visite était pour compatir et encourager l’ex-président de l’Assemblée nationale, incarcéré depuis plus d’1 mois à Makala. Norbert Basengezi, notable de la CENI, ainsi qu’une délégation représentant les communautés du Nord-Kivu, sont eux aussi franchi le seuil de la cellule du Directeur de cabinet du chef de l’État pour apporter leur soutien à ce dernier.
Par ailleurs, Vital Kamerhe a remercié tous les congolais, membres de la société civile, cadres et militants de l’UNC qui ont manifesté à travers le pays pour exiger sa libération.
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