La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo devient de plus en plus inquiétante. Dans un tweet publié ce lundi 27 juillet, le président de l’ECIDE, Martin Fayulu est monté créneau pour dénoncer l’attaque rebelle contre les civils à Kipupu dans la province du Sud-Kivu tout en évoquant la nécessité de l’ouverture d’une enquête internationale question d’établir les responsabilités.
« Massacre de plus de 200 personnes perpétré à Kipupu au Sud Kivu : mes compatriotes sont abandonnés à leur triste sort à cause du manque de leadership dans le pays. Une enquête internationale doit impérativement être diligentée », a déclaré Martin Fayulu.
Pour lui, ces différents crimes, qu’il considère comme les crimes contre l’humanité ne doivent pas rester impunis.
Par ailleurs, cette attaque enregistrée
le 16 juillet dernier à Kipupu ne laisse plus d’un sans voix, car jusque-là le bilan définitif n’est toujours pas connu. Les FARDC sont déployés dans cette zone dans l’optique de contrôler la situation.
Notons que le gouvernement provincial du Sud-Kivu a dépêché une délégation pour s’enquérir de la situation et présenter le bilan définitif des tueries à Kipupu. Quant à lui, le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi a précisé que la situation sécuritaire est préoccupante dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga à la suite de la présence des groupes armés qui sèment terreur et insécurité dans cette contrée.
« Le 16 juillet 2020 à Kipupu, les forces négatives, en l’occurrence les groupes armés Twigwaneho et Ngumino ont perpétré des tueries graves contre les populations civiles innocentes. Le bilan provisoire de ces massacres fait état d’une dizaine de morts, de plusieurs villages incendiés, des biens pillés et beaucoup d’autres actes criminels », souligne le gouvernement provincial dans son compte rendu.
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