Les combattants des milices maï maï œuvrant au sud du territoire de Lubero en province du Nord-Kivu doivent être anéantis et non dispersés. Suggestion faite mercredi 15 juillet par Edgar Mateso, vice président de la société civile du Nord-Kivu, 24 heures après la récupération par les éléments des FARDC, d’un campement de la milice FPPA chapeautée par le général autoproclamé Kabidon.
« Nous encourageons les Forces armées de la République à ne pas s’arrêter au niveau où elles se trouvent mais au contraire, poursuivre ces miliciens jusqu’à ce qu’ils puissent se retrancher dans la forêt. Pour l’instant, il y a possibilité que ces miliciens se réorganisent », a déclaré Edgar Mateso.
Du côté de l’armée, on affirme que les opérations militaires pour traquer ces rebelles vont se poursuivre mais toute fois on déplore le fait que certains leaders de la place collaborent avec quelques groupes négatifs.
Réagissant à ces allégations, Edgar Mateso estime que, il ne suffit pas de les accuser mais il faut qu’ils soient arrêtés pour qu’ils répondent de leurs actes car on ne peut pas les laisser agir quand bien même on les connaît.
Dodo Mathe
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