Contrairement aux rumeurs qui enflent sur les réseaux sociaux étayant les affirmations selon lesquelles le chef de l’État, Félix Tshisekedi aurait » claqué la porte de la 37è réunion du conseil des ministres vendredi à la suite d’une situation fâcheuse », le Directeur de cabinet a.i. du président de la République, Désiré-Cashmir Kolongele a au nom de la présidence, démenti formellement ces informations erronées.
Ce dernier parle plutôt d’un cas d' »empêchement » du chef de l’État qui devait participer à la réunion extraordinaire des chefs d’États africains, membres du bureau de l’Union Africaine par visioconférence le même vendredi.
« De ce fait, il a délégué, conformément à l’article 79 de la constitution, à son Excellence Monsieur le premier ministre, chef du gouvernement, le pouvoir de présider et de terminer la réunion du conseil des ministres », a dit Désiré-Cashmir Kolongele.
Notons que cette 37è réunion du conseil des ministres était essentiellement axée sur les 3 propositions de la loi sur la réforme judiciaire initiées par les députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata. Une question qui provoqué des débats houleux.
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